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Moi je dis ça ... Je dis rien !
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26 août 2010

La grande illusion

J'AIME ...

La Grande Illusion
est un film français de Jean Renoir sorti en 1937 traitant de la première guerre mondiale d'un point de vue humaniste qui tente de démontrer que l'antisémitisme et le nationalisme divisent les peuples. Il montre les différences et les points communs entre les hommes comme la classe sociale, le grade, la culture ou l'origine: Une sorte d'inventaire social.

On est bien loin de la boucherie de Verdun et la Somme pour ce film gentillet qui fut interdit pendant la deuxième guerre mondiale par les nazis et le gouvernement français en place. Un chef d'œuvre qui nous offre un regard sur la première guerre mondiale différent de ce qu'on a l'habitude de visionner sur le sujet.

Une chanson me reste en tête: " Il était un petit navire, il était un petit navire, qui n'avait ja- ja - jamais navigué..."

Le passage du sacrifice honorifique de Boëldieu m'a ému ainsi que le moment où Maréchal revient vers  Rosenthal et où Elsa, lucide, fait ses adieux à Maréchal. J'ai un petit coup de cœur pour ce film qui évoque la bataille du fort de Douaumont perdu et repris que j'ai visité en novembre 2009. Chaque pèlerinage sur ce genre de site historique est comme une pièce du puzzle qu'est l'histoire.

Pour visualiser la bande annonce, c'est ici. J'aime les bandes annonces de l'époque où quasiment tout le film était dévoilé. Preuve qu'il y a autre chose que l'histoire à découvrir lors du visionnage...

M'enfin... Moi, je dis ça... Je dis rien!

Distribution:

  • Jean Gabin : Lieutenant Maréchal
  • Marcel Dialo: Lieutenant Rosenthal
  • Pierre Fresnay: Capitaine Boëldieu
  • Erich von Stroeim: Commandant von Rauffenstein
  • Dita Parlo: Elsa
  • ...


Synopsis:

lagrandeillusionposterPendant la Première guerre mondiale, l'avion du lieutenant Maréchal et du capitaine de Boëldieu est abattu par le commandant von Rauffenstein, un aristocrate connaissant par hasard la famille du capitaine de Boëldieu. Les deux officiers français sont envoyés dans un camp en Allemagne. Là, ils retrouvent de nombreux prisonniers français, de tous grades et issus de différents milieux sociaux. Ensemble, les prisonniers organisent différentes activités, partagent leurs maigres ressources et vivent au rythme des nouvelles de l'armée française qui prend et perd successivement des positions sur le front nord, notamment lors de la bataille de Douaumont. La chambrée, outre Maréchal et Boëldieu, regroupe également le lieutenant Demolder un amoureux des lettres, le lieutenant Rosenthal, fils d'une riche famille juive dans les finances, un ingénieur du cadastre et Cartier, un sergent populaire et volubile. Ils décident de s'échapper du Stalag en creusant un tunnel dans des conditions périlleuses. La veille de leur évasion, le sort veut qu'ils soient transférés dans un autre camp.

 

grande_illusion1_w_450Les mois passent, et Maréchal et Boëldieu après diverses tentatives d'évasion avortées sont transférés dans un ultime camp fortifié en montagne, où ils ont la surprise de découvrir qu'il est dirigé par von Rauffenstein, maintenant infirme après une grave blessure et inapte au service actif. Ils retrouvent également, par hasard Rosenthal. la_grande_illusion_file0006Les deux officiers aristocrates se respectent et fraternisent plus ou moins, sous le regard de Maréchal l'ouvrier et de Rosenthal le fils de banquier juif, ayant en commun leur milieu et leur éducation. Poursuivant leur projet d'évasion, Maréchal et Boëldieu montent un stratagème raffiné pour s'échapper, mais un certain honneur personnel vis-à-vis à la fois de von Rauffenstein et Maréchal, pousse Boëldieu à se sacrifier pour couvrir la fuite de Maréchal et Rosenthal. L'évasion des deux compères réussit, mais Boëldieu est abattu par accident par von Rauffenstein, forcé de tirer sur celui qui était devenu son ami.

 

la_grande_illusion_37_04_gDans leur fuite vers la Suisse au travers la campagne allemande, sous le froid, la neige et mourant de faim, Maréchal et Rosenthal sont accueillis dans une ferme allemande dont les hommes sont morts à la guerre : c'est Elsa, une jeune fermière, qui élève désormais seule sa fille et mène au mieux l'exploitation. Rosenthal et Maréchal décident de passer quelques semaines là pour reprendre des forces et attendre de meilleurs jours pour reprendre leur route. Maréchal, inévitablement, tombe amoureux d'Elsa, laquelle revit à la présence des pas d'un homme dans sa maison. Le soir de Noël, ils passent la nuit ensemble. Le jour du départ arrive, Maréchal avec Rosenthal reprend sa route vers la Suisse, tout en promettant à Elsa de revenir après la guerre, s'il vit encore. Ensemble, ils arrivent finalement en Suisse.

On nous laisse imaginer la fin heureuse ou non.

 

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