Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Moi je dis ça ... Je dis rien !

Archives
30 août 2010

Sexion d'assaut - Désolé

432912_le_tube_desole_de_sexion_d_assaut_637x0_3Non, non... Il n'y a pas de faute d'orthographe dans le nom du groupe... à l'aire du "tout abrégé et phonétique" et du Dieu SMS, ça ne choque plus... C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres ... Mais bon: No comment ...

Un petit coup de cœur concernant cette chanson découverte par le biais de ma cousine Léty qui n'aime pourtant pas le RAP dit "moderne"

:-)



Il s'agit de la chanson: "Désolé" de l'album "l'école des points vitaux". J'avoue: Je n'ai aucune idée de ce que veut dire le nom de l'album (m'en fou un peu "en vrai"). Le groupe existe depuis le début des années 2000.

Les thèmes sont plus que jamais d'actualité: Le chômage, les difficultés d'insertion, les lacunes du système éducatif en France... Le chanteur du refrain a une puissance, une force dans la voix qui est aussi originale, on ressent l'émotion lorsqu'il dit avoir côtoyer le pavé, on y croit et on a envie de crier :"Moi auuuu-ssi!" et de faire "ouaich, ouaich" avec les bras ! Il est clair que ce sont des expériences vécues qu'on entend là.

J'aime le rythme aussi et le refrain qui me correspond (de côtoyer le pavé et l'isolement par rapport à la famille) en revanche, les couplets me plaisent moins, j'en trouve certains trop ... Pas assez ... Recherchés... Avec peu de vocabulaire et des mots comme "te-bé" (verlan) et "clamser"(pas verlan, argot je pense).

Ce n'est pas de la poésie en même temps ! Le groupe I am faisait mieux de mon temps (c'est Mamie Ginette qui vous parle) avec dans les couplets des mots recherchés comme dans les expressions suivantes: "Et arbore les couleurs [...] ou flotte l'étendard [...] ta nature que tu obtures [...] petit présomptueux [...] reste sclérosé"...

Enfin... Moi je dis ça ... Je dis rien !

Paroles Sexion D'Assaut Désolé
                                              

(Maître Gims)
J’ai préféré partir et m’isoler
Maman comment te dire, je suis Désolé
La conseillère m’a clairement négligé
Et moi comme un tebé j’ai dis OK
Et tous les jours je pense à arrêter
Les gens veulent faire de moi une entitée
J’vais tout plaquer,je ne suis qu'un homme j'vais finir par clamser

(Maître Gims)
Refrain x2

Et j'ai du côtoyer l'pavé

Pas à pas j'me dis c'est pas vrai
Papa, Maman, les gars Désolé

J'ressens comme une envie de m'isoler

(Adams)

Moi aussi les frères j'vais me barrer
Rejoindre tous les miens les dingaris
Paris c'est Alcatraz
Marre des amendes et de tous ces tas de paperasses
Leur cœur est noir et fin comme un sénégalais
A les entendre on croirait que signer fallait
Moi j'veux ma femme, mon din, mes gosses
Pour ça crois-moi j'emploierais bien toutes mes forces

(Maître Gims)
Refrain x2

(Lefa)
Pardonne-moi grand mère s'il te plaît
Je serais revenu te voir si j’avais plus de blé
Mais t'sais ici non plus c'est pas facile
En France la hass nous met des baffes aussi
Désolé aux profs de maths, d'anglais et d'français
Vous inquiétez pas mon père m'a bien défoncé
Désolé M. l'banquier mais si j'm'arrache vous allez pas me manquer

(Maître Gims)
Refrain x2

(Black M)
Maman, papa j'vous dis 'On diarama'
Je sais que dans vos têtes vous êtes d'jà là-bas
J’ai beau dire que j'lai mais j'ai pas la foi
J'ai fais le con, j'ai commencé par la fin
J’aurais pas dû me lancer dans la musique étant petit
J'aurais du écouter papa étant petit
J'me sens coupable
Quand J'vois ce que vous a fait ce pays koufar

(Maître Gims)
Refrain x2

(Maître Gims)
J’ai préféré partir et m’isoler
Maman comment te dire, je suis Désolé
La conseillère m’a clairement négligé
Et moi comme un tebé j’ai dis OK
Et tous les jours je pense à arrêter
Les gens veulent faire de moi une entité
J’vais tout plaquer, je ne suis qu’un homme j'vais finir par clamser


Publicité
26 août 2010

La grande illusion

J'AIME ...

La Grande Illusion
est un film français de Jean Renoir sorti en 1937 traitant de la première guerre mondiale d'un point de vue humaniste qui tente de démontrer que l'antisémitisme et le nationalisme divisent les peuples. Il montre les différences et les points communs entre les hommes comme la classe sociale, le grade, la culture ou l'origine: Une sorte d'inventaire social.

On est bien loin de la boucherie de Verdun et la Somme pour ce film gentillet qui fut interdit pendant la deuxième guerre mondiale par les nazis et le gouvernement français en place. Un chef d'œuvre qui nous offre un regard sur la première guerre mondiale différent de ce qu'on a l'habitude de visionner sur le sujet.

Une chanson me reste en tête: " Il était un petit navire, il était un petit navire, qui n'avait ja- ja - jamais navigué..."

Le passage du sacrifice honorifique de Boëldieu m'a ému ainsi que le moment où Maréchal revient vers  Rosenthal et où Elsa, lucide, fait ses adieux à Maréchal. J'ai un petit coup de cœur pour ce film qui évoque la bataille du fort de Douaumont perdu et repris que j'ai visité en novembre 2009. Chaque pèlerinage sur ce genre de site historique est comme une pièce du puzzle qu'est l'histoire.

Pour visualiser la bande annonce, c'est ici. J'aime les bandes annonces de l'époque où quasiment tout le film était dévoilé. Preuve qu'il y a autre chose que l'histoire à découvrir lors du visionnage...

M'enfin... Moi, je dis ça... Je dis rien!

Distribution:

  • Jean Gabin : Lieutenant Maréchal
  • Marcel Dialo: Lieutenant Rosenthal
  • Pierre Fresnay: Capitaine Boëldieu
  • Erich von Stroeim: Commandant von Rauffenstein
  • Dita Parlo: Elsa
  • ...


Synopsis:

lagrandeillusionposterPendant la Première guerre mondiale, l'avion du lieutenant Maréchal et du capitaine de Boëldieu est abattu par le commandant von Rauffenstein, un aristocrate connaissant par hasard la famille du capitaine de Boëldieu. Les deux officiers français sont envoyés dans un camp en Allemagne. Là, ils retrouvent de nombreux prisonniers français, de tous grades et issus de différents milieux sociaux. Ensemble, les prisonniers organisent différentes activités, partagent leurs maigres ressources et vivent au rythme des nouvelles de l'armée française qui prend et perd successivement des positions sur le front nord, notamment lors de la bataille de Douaumont. La chambrée, outre Maréchal et Boëldieu, regroupe également le lieutenant Demolder un amoureux des lettres, le lieutenant Rosenthal, fils d'une riche famille juive dans les finances, un ingénieur du cadastre et Cartier, un sergent populaire et volubile. Ils décident de s'échapper du Stalag en creusant un tunnel dans des conditions périlleuses. La veille de leur évasion, le sort veut qu'ils soient transférés dans un autre camp.

 

grande_illusion1_w_450Les mois passent, et Maréchal et Boëldieu après diverses tentatives d'évasion avortées sont transférés dans un ultime camp fortifié en montagne, où ils ont la surprise de découvrir qu'il est dirigé par von Rauffenstein, maintenant infirme après une grave blessure et inapte au service actif. Ils retrouvent également, par hasard Rosenthal. la_grande_illusion_file0006Les deux officiers aristocrates se respectent et fraternisent plus ou moins, sous le regard de Maréchal l'ouvrier et de Rosenthal le fils de banquier juif, ayant en commun leur milieu et leur éducation. Poursuivant leur projet d'évasion, Maréchal et Boëldieu montent un stratagème raffiné pour s'échapper, mais un certain honneur personnel vis-à-vis à la fois de von Rauffenstein et Maréchal, pousse Boëldieu à se sacrifier pour couvrir la fuite de Maréchal et Rosenthal. L'évasion des deux compères réussit, mais Boëldieu est abattu par accident par von Rauffenstein, forcé de tirer sur celui qui était devenu son ami.

 

la_grande_illusion_37_04_gDans leur fuite vers la Suisse au travers la campagne allemande, sous le froid, la neige et mourant de faim, Maréchal et Rosenthal sont accueillis dans une ferme allemande dont les hommes sont morts à la guerre : c'est Elsa, une jeune fermière, qui élève désormais seule sa fille et mène au mieux l'exploitation. Rosenthal et Maréchal décident de passer quelques semaines là pour reprendre des forces et attendre de meilleurs jours pour reprendre leur route. Maréchal, inévitablement, tombe amoureux d'Elsa, laquelle revit à la présence des pas d'un homme dans sa maison. Le soir de Noël, ils passent la nuit ensemble. Le jour du départ arrive, Maréchal avec Rosenthal reprend sa route vers la Suisse, tout en promettant à Elsa de revenir après la guerre, s'il vit encore. Ensemble, ils arrivent finalement en Suisse.

On nous laisse imaginer la fin heureuse ou non.

 

Publicité
Moi je dis ça ... Je dis rien !
Publicité
Derniers commentaires
Publicité